Il y a des noms qui ne laissent pas indifférents ! Celui ci connait particulièrement un succès les 14 février, jour de la Saint Valentin auprès des amours viticoles. Il s’agit bien sûr du célèbre vin Saint Amour ! Penchons-nous sur cette AOC française, sous l’oeil amusé d’un cupidon aviné !
L’histoire commence à Saint-Amour, village du Beaujolais, où les époux Louis Dailly et Thérèse Bridet s’installent pour exploiter le domaine familial. Jusqu’alors, les vignes de Saint-Amour étaient en appellation Beaujolais-Village. Louis se bât alors pour que ses vignes intègrent l’appellation des Crus de Beaujolais et passer à une qualité reconnue. C’est chose faite à partir du 8 février 1946 et la reconnaissance par l’INAO. A quelques jours près, l’Histoire aurait été plus belle encore si la date du décret avait été le 14 février. Parfois l’Histoire rate ses rendez-vous.
Les cépage du Saint-Amour
Sur les cépages présents dans les crus Saint-Amour, on retrouve principalement du gamay puis de l’aligoté, du chardonnay et du melon.
Il en ressort deux typologies de vins pour les Saint-Amour :
- Des macérations courtes, avec des caractéristiques aromatiques et légères, demandant peu de vieillissement
- Des macérations plus longues, qu’il conviendra de déguster après quelques années (4-5 ans). Par conséquent, une structure plus tannique et plus de caractère et une robe rouge plus profonde que son frère plus jeune.
Dans l’ensemble, ce sont des vins fruités et complexes en bouche.
Après cette mise en bouche (à peine a-t’on observé la robe de cette AOC), vous pourrez en savoir plus sur le site du regroupement de vignerons Saint-Amour.